Thursday, December 8, 2016

Idées cadeaux gourmandes - Edition 2016


Oh. My. Gosh. Il reste seulement 18 jours pour préparer les cadeaux de Noël (OK, holiday gifts) pour votre belle-mère, les collègues, les maîtresses, la conductrice du bus (oups, vous l'aviez oubliée) et les voisins, ceux qui ont gardé votre chat cet éte. Bon, pas de panique, respirez un bon coup, préparez une camomille, installez-vous confortablement et parcourez mes idées cadeau pour les fêtes. Et si la procrastination persiste, je vous invite à lire l'article (en anglais !) que j'ai écrit pour le magazine Edible Philly au sujet de mon défi chocolaté de l'an passé, il est vraiment très chouette (comment ça, j'exagère ?!).


Cette année encore, le Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis est vendu aux côtés d'une tablette produite par Mackenzie Rivers, ma chocolatière américaine préférée dont vous retrouverez l'interview ici. Sa tablette tablette Nightswimming est une merveille de finesse et de douceur : avec une teneur de 60% de cacao adoucie par une pointe de lait bio, c'est le chocolat réconfortant que vous allez vouloir trouver au pied du sapin. Les amateurs de chocolat noir tomberont eux sous le charme de Still Life with Pi, un chocolat noir bio Belize à 65% de cacao parsemé d'oranges confites. Une tablette idéale pour les fêtes.


Les tablettes Map Chocolate sont en vente dans 40 points de vente seulement à travers le pays et je suis très fière que ma boutique en ligne en fasse partie. La liste d'attente pour obtenir ces tablettes est longue de plusieurs semaines et mon inventaire est limité à 24 tablettes : n'attendez pas pour passer commande !



Et si vous souhaitez commander le guide seul pour votre copine expat qui continue de galérer au supermarché (heavy cream ou sour cream ? Et c'est quoi la Maizena aux US ?), il y a toujours mon guide que suis ravie d'accompagner d'une belle enveloppe dorée et d'un petit mot personnalisé pour les fêtes, il suffit juste de demander (estelle.tracy[at]gmail.com).


 

Comme tous les ans, j'ai profité des promos de Black Friday pour me faire quelques cadeaux. Pour commencer, deux livres, Pancakes in Paris et Bonjour Kale. Dans le premier, vous découvrirez comment l'Américain Craig Carlson a ouvert le premier diner américain à Paris. Dans le second, Kristen raconte comment elle a permis au chou kale de conquérir la France. Deux histoires gourmandes hyper inspirantes dans lesquelles j'ai hâte de me plonger, pas vous ?


L'Instant Pot, c'est un peu le Barbapapa des ustensiles culinaires : tour à tour cocotte-minute, yaourtière, cuit vapeur, sauteuse et rice cooker, cet appareil hybride épouse la fonction que vous avez pour lui en tête afin de faciliter la préparation des repas. Comme d'autres gourmandes de mon groupe, j'ai profité d'une promotion sur Amazon pour passer commande : finies les cuissons à rallonge des légumineuses !


Parce que le monde du café est bien plus vaste qu'une tasse d'espresso, plongez-vous dans Le café c'est pas sorcier de Chung-Leng Tran et Sébastien Racineux pour en commencer l'exploration. De la culture du café au latte art en passant par la torréfaction des graines, vous serez incollable sur le sujet grâce à cet ouvrage hyper complet mais accessible (les superbes illustrations n'y sont pas pour rien). Un vrai coup de coeur.

 

Adeptes des cadeaux maison gourmands, c'est le moment de réaliser votre extrait de vanille maison. Il vous faut pour cela une bouteille en verre, quelques gousses de vanille (oui, même déshydratatées) et de la vodka, tous les détails sont sur mon blog.

Pour un cadeau de dernière minute, difficile de faire plus rapide que ces noix de pécan confites au café. Réservez-en un paquet pour vous, vous l'avez bien mérité, non ?

Retrouvez mes idées cadeaux des années précédentes ici. Pour d'autres idées cadeaux gourmandes, RDV sur le blog de Clotilde, Chocolate & Zucchini.

Thursday, November 17, 2016

La farce de la dinde de Thanksgiving

Il y a 12 ans (!), lorsque je publiais mon premier billet au sujet du repas de Thanksgiving, je n'imaginais que les lignes suivantes seraient à l'origine de dizaines d'e-mails au sujet de la fameuse farce de Thanksgiving.
Je n'aime pas particulierement la dinde mais j'aime en revanche beaucoup les plats qui l'accompagnent, en particulier le stuffing, que je pourrai manger en plat principal n'importe quel jour de la semaine. La farce est generalement constituee de pain, d'oignons et de celeri. Chaque famille a sa propre recette et celle de la maman de Jonathan est a tomber ! Je ne la connais pas vraiment mais je sais qu'elle utilise beaucoup d'oignons qu'elle fait revenir a la poele : cela donne, a mon avis, ce petit gout sucre que j'aime tant.


Mes chers lecteurs, j'ai une bonne nouvelle : ma belle-mère, Linda, vient de partager sa recette de farce avec moi cette année. La courte liste des ingrédients vous suprendra peut-être mais croyez-moi, cette farce est de loin la plus savoureuse à laquelle Jonathan et moi avons goûtée.

Son secret réside aussi bien dans la grande quantité d'oignons entrant dans la composition de la recette que dans la caramélisation du mélange à base de pain avant d'en farcir la dinde. Le résultat ? Une farce très douce et dorée, légèrement croustillante en surface et moelleuse à l'intérieur. Pour moi, c'est la meilleure partie du repas de Thanksgiving.

Murphy est le surnom de la soeur de la maman de Jonathan
La farce de la dinde de Thanksgiving 

Ingrédients

4-5 gros oignons pelés et émincés
2 tbsp/28g de beurre
1 cuillère à café de thym frais
1/2 cup/120 mL de lait
4 à 5 œufs
1 à 2 miches de pain en fonction de la taille de la dinde à garnir

Préparation

Faire revenir les oignons dans 1 cuillère à soupe de beurre. Lorsqu'ils commencent à dorer, ôter du feu et laisser refroidir.

Couper le(s) pain(s) en dés, sufisamment pour en remplir un saladier.

Dans un autre bol, battre les œufs avec le lait et le thym. Ajouter le pain et les oignons puis mélanger.

Dans une sauteuse, faire fondre une cuillère à soupe de beurre à feu moyen. Verser le pain, mélanger sans arrêt avec une cuillère en bois jusqu'à ce que le pain commence à dorer. Laisser complètement refroidir avant de garnir la dinde de la farce ainsi obtenue.

S'il vous laisse de la farce, vous pouvez la faire cuire séparément dans un plat à gratin.

Tuesday, October 25, 2016

En 2016, je (re)lance un blog - 7ème partie : quelle plateforme pour mon blog ? (2/2)


Ce billet fait partie d'une série d'articles destinés à vous guider dans le lancement de votre blog. Je vous apprendrai notamment à définir une stratégie digitale pour faire connaitre votre blog dès son lancement. En attendant, je vous invite à rejoindre le groupe d'entraide sur Facebook et parcourir les premiers articles de la série.

Aujourd'hui, j'aborde une fois de plus LA question qui stoppe de nombreux aspirants blogueurs dans leur élan : comment choisir une plateforme pour son blog ? Pour y répondre, j'ai demandé leur avis à deux blogueuses plus qualifiées que moi en la matière : Otir et JulieA l'honneur aujourd'hui, Julie du blog French Spark dont la réponse, je l'espère, vous permettra de sauter le pas et de lancer, enfin, votre propre blog. Merci Julie pour tes conseils.

Créer son blog est souvent une épreuve. On a envie d’écrire, de créer et de partager mais comment faire lorsque l’on n’a pas ou peu de connaissances informatiques ? Beaucoup baissent les bras pensant que l’épreuve sera impossible à surmonter, tandis que d’autres ne savent pas par où commencer. La première étape étant de choisir une plateforme, voici mes conseils pour vous aider à choisir celle adaptée à vos besoins.

Nos objectifs à court et long termes

Avant de choisir une plateforme, il faut être clair sur ses objectifs à court et long terme. Je parle de long terme, car beaucoup commencent à alimenter un blog destiné simplement à la famille, puis décident un jour de le développer, de l’optimiser et de l’ouvrir à une audience plus large. Malheureusement, les transferts d’une plateforme à une autre ne sont pas simples lorsque nos compétences techniques sont limitées.

Voici une liste de questions auxquelles je vous conseille de répondre sur papier pour mettre à plat vos objectifs :
  • Pourquoi je veux créer un blog?
  • Pour qui j’écris ce blog ?
  • Est-ce que mon blog a un but précis ?
  • Qu’est ce que je vais y poster ?
  • Est-ce que je veux élargir la portée de ce blog?
  • Est-ce que ce blog sert à promouvoir un business ou magasin en ligne ?
  • Vais-je partager des informations importantes pour des lecteurs que je ne connais pas personnellement ?
  • Est-ce que j’aurai la possibilité de pouvoir toucher de l’argent via la publicité sur mon blog ?
Les principales plateformes de blogging

Au fil des années, la popularité croissante des blogs aidant, de nouvelles plateformes de blogging ont apparu. Certains réseaux sociaux se sont même transformés en plateforme de pseudo-blogging - sans succès - tandis que d'autres ont disparu (vous vous souvenez de Skyblog et compagnie ?). Voici une liste des principales plateformes de blogs que l’on peut aujourd'hui trouver sur la toile :
Attention aux sites comme Tumblr ou Wix qui se décrivent comme plateformes de blogging mais qui n'en sont pas.

Cette liste est une infime partie des outils proposés sur la toile. Je vous l’accorde, cela peut être très déroutant d’avoir tant de choix et de savoir quelle sera la meilleure à choisir pour débuter, c’est sur cela que nous allons travailler.

Les quatre principales plateformes utilisées sont WordPress.com (version gratuite), WordPress.org (gratuit mais nécessite un hébergement payant), Blogger (plateforme de Google, gratuite) et Squarespace (plateforme payante). Ces quatre plateformes permettent aux utilisateurs de publier des posts facilement.

Quelle plateforme pour débuter ?

Si vous voulez partager vos aventures avec votre famille et vos amis sans promouvoir votre blog, les plateformes gratuites WordPress.com et Blogger sont deux bonnes options. Faciles à manipuler, on peut les personnaliser facilement malgré certaines limitations.

Lorsque l’on commence un blog, l’objectif principal est d’écrire et de partager. Ces plateformes gratuites vous permettront de vous faire la main et, surtour, de prendre l’habitude d’écrire régulièrement. Ne vous focalisez pas sur le graphisme du blog et surtout ne vous comparez pas aux autres blogueurs, car vous ne savez pas depuis combien de temps ils ou elles nourissent leur blog. L’important pour vous sera de prendre plaisir à partager et à écrire souvent. Le fait de vouloir aller trop vite et vous lancer dans le technique pourra très vite vous décourager.

Choisir une plateforme gratuite sera également un bon moyen de savoir si blogguer vous plait et que vous êtes prêt à le faire sur le long terme. Bloguer prend du temps et nombreux sont les blogueurs qui ont abandonné leur blog quelques mois après l'avoir lancé.

Changer de plateforme

Avec le temps, vous aurez sûrement envie de faire évoluer votre blog, de le personaliser, de rajouter des outils, peutêtre même de le monétiser. Si vous avez un projet professionnel, vous envisagerez peut-être d'ouvrir une boutique en ligne. Les versions gratuites offrent malheureusement des options très limitées. Blogger est ainsi parfait pour des blogs “basiques” mais vous serez très vite limités par son utilisation.

Pour moi, la meilleure manière de faire évoluer votre blog est de passer à la version “payante” de WordPress, WordPress.org. Le logiciel WordPress reste en lui même gratuit, mais vous devrez payer un hébergement pour pouvoir utiliser la version WordPress.org. Aujourd’hui, la majorité des blogueurs et des entreprises ont un site/blog sous WordPress.org. De nombreuses possibilités s’ouvriront alors à vous : mettre en place une boutique en ligne, monétiser votre blog, le personnaliser et, surtout, développer votre blog grâce à un nombre incalculable d’outils.

Comment faire pour passer d’une version gratuite à une version payante ? C’est ici qu’entre en jeu toutes les questions que je vous ai posées précédemment : si vous avez l'ambition d'élargir la portée de votre blog, il faudra penser en amont à cette étape qui peut paraitre lointaine au début mais entrainera de grosses prises de tête par la suite ! Passer d’une plateforme à une autre est possible, mais malheureusement les différentes plateformes ne veulent pas vous rendre la tâche facile. Passer de Blogger à Wordpress.org va être un peu plus compliqué car les plateformes ne sont pas construites de la même manière. Les versions gratuites et payantes de WordPress sont en revanche construites de manière similaire et WordPress offre une fonction exportation et importation pour vous permettre d’importer tous vos anciens articles, photos, catégories, etc, déjà publiés sur votre nouveau blog.

Pour effectuer un transfert de plateforme, vous pouvez taper "migration blogger vers wordpress" sur un moteur de recherche. Il s'agit également d'un service que j'offre à mes clients : pour plus d'information, contactez-moi à l'adresse : frenchsparkmarketing[at]gmail.com.

A vous de jouer maintenant ! 

Asseyez vous, respirez, prenez un papier et un crayon, répondez à toutes les questions posées en début d’article. Rêvez et imaginez toutes les situations possibles ! Si mon article porte plus sur les deux plateformes les plus populaires, c’est que vous aurez d'autant plus de chance de trouver de l’aide sur des groupes Facebook ou des forums en cas de problème. Vous trouverez également plus de tutoriaux en ligne pour vous aider et arriver à faire ce que vous désirez sans des connaissances poussées en informatique.

En espérant que mon article ai pu vous aider et bon courage :)

- Julie du blog French Spark

Sunday, October 2, 2016

Là où on m'attendait


Dans la vie, il y a deux types de personnes : ceux qui savent depuis toujours ce qu'ils feront plus tard, et puis il y a les autres. Ceux ne savent pas ce à quoi ils sont destinés. Ceux qui l'ont peut-être su mais ne le savent plus. Ceux qui ne le savent pas encore. Et puis ceux qui ne le sauront jamais.

Partir à la rencontre de sa vocation n'est pas une tâche facile. Elle requiert discipline, persévérance, ainsi qu'une foi immense, en soi comme dans le monde. Les excuses ne manquent pour passer à côté de soi.

"Je n'ai pas le temps."

"Je manque d'argent."

"J'ai une famille."

"Je dois lancer une machine."

Je vous laisse insérer l'excuse de votre choix.

Mais il arrive un jour où on ne croit plus en ses excuses. Que faire alors, sinon remonter ses manches, serrer les dents et puiser dans ses ressources ? Armé de sa sa persévérance et de sa curiosité, on se met alors au travail. On s'entoure d'alliés : livres, amis, conjoint, groupe de soutien. Tous les encouragements sont bons à prendre.

La quête est longue. On avance, on tombe, on a mal, on sèche ses pleurs mais, à chaque chute, on se relève.

Et puis, un beau jour, alors qu'on baissait la garde, une petite voix se fait entendre. "Tu es là où tu dois être, à faire ce que tu es destiné à faire." Quand ce moment arrive, plus discret, qu'on ne l'imaginait, on dresse l'oreille. On est arrivé, enfin. La vie peut (re)commencer.

Il y a un an, un défi lancé sur un coup de tête a révélé ma passion pour le chocolat. Il y a d'abord eu 37 tablettes, en l'honneur de mon 37ème anniversaire, puis une 38ème et une 39ème... J'ai vite arrêté de les compter.

En janvier, j'ai commencé un blog au consacré au chocolat (www.37chocolates.com).

Au mois de juin, j'ai rencontré des producteurs de cacao péruviens.

Et puis, il y a deux semaines, Chris Thompson, le propriétaire de Philter Coffee, m'a invitée à former son personnel autour de sa sélection de tablettes. J'ai donc organisé une séance de dégustation et nous avons passé deux heures à partager nos impressions au sujet des tablettes. Entre les rires et les silences attentifs, j'ai entendu cette petite voix : "Estelle, tu tiens là la dernière pièce du puzzle."

La petite voix était si douce que j'ai failli ne pas l'entendre. Le chemin qui m'a menée là a été long et sinueux mais ça y est, j'y suis arrivée : je suis là où on m'attendait.

Thursday, September 15, 2016

Genèse d'une couverture de livre


Dans beaucoup d'esprits, le processus créatif s'apparente à un voyage en avion : une ligne droite qui relie un point de départ à une destination. On connait l'heure d'embarquement, on a une bonne idée de celle de l'aterrissage et, à quelques turbulences près, le voyage se fait sans grande surprise. Dans les faits, le processus créatif ressemble plus à un road trip dans lequel on s'embarquerait sur un coup de tête, avec une vague idée seulement de la destination. Le chemin lui-même est riche en surprises et en détours  mais, à l'arrivée on goûte à la satisfaction d'avoir vécu une belle aventure. Comme dans le cas d'un vrai road-trip, le créateur puise son plaisir aussi bien dans le voyage que dans sa conclusion.

J'ai une vraie fascination pour le processus créatif. C'est un vrai bonheur pour moi de visiter un studio d'artiste, ne serait-ce que pour apprécier que le chemin vers la création n'est pas linéaire. Aujourd'hui, j'ai donc décidé de partager le chemin entre le moment où j'ai décidé de retravailler la couverture du guide de survie et celui où j'ai déclaré le projet bouclé. J'espère que, vous apprécierez vous aussi le chemin que l'idée a parcouru et, si d'autres auteurs comme moi font le choix d'auto-publier, je serais ravie de partager dans un qutre billet quelques conseils pour mieux appréhender le processus de collaboration avec d'autres artistes.

Enjoy the ride!

Juin 2015 : création de la première couverture 


En mai 2015, à la demande de lecteurs, je décide de faire imprimer mon guide. J'ai une idée très précise de son format (brochure, pour qu'il puisse glisser dans un sac à main) et de la qualité du papier (lisse et brillant, pour qu'il puisse résister aux lectures répétées en cuisine) mais je ne sais pas à qui m'adresser. Par le plus grand des hasards, mon chemin croise celui d'une imprimerie alors que je vais récupérer ma voiture au garage. C'est dans cette petite imprimerie que seront imprimés mes guides quelques semaines plus tard.

Le mois de juin est alors consacré à de nouveaux cycles de relecture et de mise en page. La date de sortie du guide étant fixée au 14 juillet, je n'ai pas le temps de travailler avec un illustrateur/graphiste pour la couverture du livre. Je créée donc la première couverture du guide sur Canva pendant la sieste de mes filles : je veux quelque chose de très coloré pour attirer l'attention des visiteurs lors de ma séance dédicace à La Baguette Magique.

Quand on tient compte du fait que je ne suis pas graphiste, la première couverture n'était pas trop mal. Très vite, pourtant deux problèmes se posent :
  1. La photo ne capture pas l'intégralité du contenu du guide.
  2. Le rouge est une couleur très difficile à capturer en photo. Pour quelqu'un d'actif sur Instagram qui comptait sur la plateforme pour faire connaitre le livre, cela a constitué un problème.
Dès juillet, l'idée de retravailler la couverture du livre commence à germer.

Juillet-Septembre 2015 : identification de l'artiste

Parmi les nombreux artistes que je suis alors sur Instagram, il y a Christina Hart de Wild Hart Paper Co. J'adore son style féminin et épuré, ainsi que sa graphie élégante que je rêve d'incorporer à mon travail. Fin juillet, je lui demande donc un premier devis pour un tampon encreur "merci" pour personaliser les cartes qui accompagnent les commandes du guide. L'impact d'un tampon me semblant pourtant moins important que celui d'une nouvelle couverture, je la recontacte pour un autre devis, cette fois pour une illustration de couverture. Je la remercie et laisse l'idée faire son chemim.

Mi-août, grâce à l'article que le French Morning consacre à mon guide, j'entre dans mes frais et je dispose des fonds nécessaires pour financer une nouvelle couverture. Je recontacte Christina et nous nous mettons d'accord pour nous rencontrer début septembre.

Début septembre, coup de théâtre : Christina m'annonce sa décision de ne plus accepter de travail personnalisé pour se concentrer sur sa (très jolie) ligne de papeterie. Retour à la case départ.
Crédit photo : Wild Hart Paper Co.
L'idée de calligraphier le titre du livre ne me quitte pourtant pas. Je me rappelle soudain que Dan McShane, un artiste de ma ville,est aussi connu pour son travail d'illustration que de calligraphie aux accents vintage dont je suis fan. L'inscription "Kennett Square" sur ce sac qui me suis partout ? C'est lui. Comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ? C'est décidé, c'est avec Dan que je veux travailler.


Le 8 septembre, je lui envoie une proposition de collaboration par e-mail. Les jours passent, aucune nouvelle. Je le contacte sur Instagram. Un e-mail de ma part ? Il n'a rien reçu. Je renvoie mon message, qui finit lui aussi dans sa boîte spam (merci Gmail), Nous prenons rendez-vous dans un café le 9 octobre afin de passer le projet en revue.

Précision de taille, Dan ne parle pas français. De plus, s'il a réalisé de nombreuses illustrations et logos, il s'agit là de sa première illustration de couverture. J'ai consicence de prendre un risque en travaillant avec lui mais voilà, il faut savoir vivre dangereusement.

Au café, je passe en revue l'intégralité du guide de survie. Je lui explique alors ma vision pour la nouvelle couverture : un titre calligraphié aux accents vintage et un élément qui rappelle l'Amérique des années 50, celle des milk shakes, des blousons en cuir et des diners. Pour moi, c'est la bouteille de lait en verre qui symbolise cette Amérique que j'aime et je lui donne carte blanche pour l'incorporer au design.

Avant de partir, je lui montre un exemple d'illustration dont il peut s'inspirer. Coïncidence, elle s'avère avoir été réalisée par l'un de ses artistes préférés. Je décide que c'est bon signe.


Octobre 2015 : réalisation des premiers croquis

Fin Octobre, Dan m'envoie trois croquis de titres calligraphiés.


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J'accuse réception des croquis et me donne 48h de refléxion (surtout ne pas choisir un croquis à chaud !), je choisis, avec l'aide de ma soeur, le croquis numéro 3. Bonne nouvelle, il s'agit du croquis préféré de Dan. Etape suivante : la couleur et l'inclusion de l'illustration.

Novembre 2015 : le choix de la couleur et de l'illustration

A partir du troisième croquis, Dan réalise deux ébeauches de couverture :


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Nous progressons mais j'ai deux problèmes : le premier autour de la couleur, le second autour de l'illustration. Le bleu que Dan a choisi n'est pas du tout (mais alors DU TOUT) ma tasse de thé. Je recherche souhaite chose de plus féminin, sans être girly. D'autre part, et c'est bien là le plus gros problème, la bouteille de lait ne représente pas, là encore, toute la portée du livre.

Lorsque je montre ces deux brouillons à Jonathan, nous réfléchissons ensemble à un élément plus général qu'une bouteille de lait. La réponse me vient aussitôt à l'esprit : une assiette, bien sûr ! Le titre de l'un des livres de ma bibliothèque, Will Write for Food, repose justement dans une assiette.



Fin novembre, juste avant Thanksgiving, je reprends donc rendez-vous avec Dan pour le mettre sur la voie des nouveaux changements. Pour l'illustration, il voit où je veux en venir et je guette sa réaction en sortant Will Write Food de mon sac : son regard s'illumine, ouf, il est inspiré ! Pour la couleur, je lui propose de s'inspirer de la palette - féminine mais pas girly - d'une carte signée Trader Joe's.


Et c'est parti pour un nouveau cycle de révisions.

Décembre 2015 : finalisation de la nouvelle couverture 

Début décembre, Dan m'envoie alors quatre nouvelles propositions. 

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Je saute de joie en découvrant la première proposition. Pour moi, c'est simple, elle est PARFAITE ! Dan apporte quelques finitions et, fin décembre, juste avant Noël, nous déclarons le projet bouclé. J'attends la fin des fêtes de fin d'année pour présenter la nouvelle illustration au monde. TA-DA !!



L'aventure aura en tout duré trois mois et je n'ai qu'une envie, c'est de repartir au plus vite. Un journal de survie alimentaire aux Etats-Unis, ça vous dit ?

Monday, August 8, 2016

En 2016, je (re)lance un blog - 6ème partie : quelle plateforme pour mon blog ? (1/2)


Ce billet fait partie d'une série d'articles destinés à vous guider dans le lancement de votre blog. Je vous apprendrai notamment à définir une stratégie digitale pour faire connaitre votre blog dès son lancement. En attendant, je vous invite à rejoindre le groupe d'entraide sur Facebook et parcourir les premiers articles de la série.

Aujourd'hui, j'aborde LA question qui stoppe de nombreux aspirants blogueurs dans leur élan : comment choisir une plateforme pour son blog ? Pour y répondre, j'ai demandé leur avis à deux blogueuses plus qualifiées que moi en la matière : Otir et Julie. A l'honneur aujourd'hui, Otir, blogueuse de la première heure ou presque (je la suis depuis plus de 10 ans sur la toile !) dont la réponse, je l'espère, vous permettra de sauter le pas et de lancer, enfin, votre propre blog. Merci Otir pour tes conseils.

Quelle est la meilleure plateforme pour bloguer ? Allons bon, sera-ce WordPress ? Blogger ? Tumblr ? Ou encore ? Ma réponse franche et honnête : tout dépend de vos objectifs à terme, de votre implication technologique, de votre niveau (débutant ou vétéran), de votre réseau social et enfin de vos préférences personnelles.

WordPress - WordPress.org

La plateforme est de loin la plus populaire, notamment chez les francophones qui l'utilisent à plus de 70 % des plateformes de gestion de contenu "Open Source" (c'est à dire, logiciel au code libre par opposition aux logiciels dits "propriétaires" que l'on ne peut pas modifier), l'avantage de l'open source étant la versatilité quasi infinie. L'éventail de fonctionnalités de WordPress est véritablement énorme, entre le choix de thèmes étendu à perte de vue et la quantité d'extensions qui a de quoi faire tourner la tête.

Avec WordPress, les maître-mots sont choix et possibilités. Autant dire que si vous voyez loin, c'est une excellente solution que vous ne regretterez pas, d'autant plus que la plateforme est gratuite, et même au démarrage sans investir dans des extensions ou des thèmes payants, vous pouvez réaliser un blog extrêmement professionnel qui aura le potentiel que vous souhaitez.

Maintenant, cette abondance a son revers de médaille : si vous débutez et n'avez pas une vision très précise de ce que vous pouvez obtenir avec votre projet de blog, ces possibilités à l'infini peuvent vous freiner ou vous encombrer : au lieu de créer du contenu, il y a toujours le risque de se retrouver aux prises avec l'ultra-complexité. Attention donc au piège et au risque de perdre de vue l'intention première avec une usine à gaz...

Blogger - www.blogger.com 

Il s'agit de la plateforme de blog phare de Google. Elle est entièrement gratuite et sans surprises, pas de flonflons qu'il vous faudra acheter si vous voulez faire des embellissements, un très bon choix de fonctionnalités et des thèmes suffisamment variés pour vous permettre de créer un blog à votre image.

L'utilisation de Blogger est extrêmement intuitive, et la simplicité de la plateforme en fait une des favorites des débutants et des blogueurs qui n'ont vraiment pas envie de se pencher sur le fonctionnement technique d'un gestionnaire de contenu ! La sobriété de l'interface de gestion a de quoi satisfaire ceux qui veulent publier vite, souvent et sans se prendre le chou.

L'écosystème de Google peut également être vu comme un avantage du point de vue du référencement, mais c'est toutefois illusoire. Ce n'est pas parce que c'est une plateforme de Google que vous serez automatiquement mieux référencé, ne vous y fiez pas, le travail vous reviendra toujours de bien optimiser votre contenu de blog et d'en faire la promotion de façon pertinente.

Blogger a plus de limitations que WordPress, et dès lors que vous voudrez passer du simple blog à une vitrine plus intégrée, vous vous heurterez à de frustrations : si vous avez un projet de croissance de votre business en ligne, Blogger restera un blog mais ne vous permettra pas aussi facilement de créer votre enseigne internet.

Et personnellement, je pense que d'être dépendant du bon vouloir de Google est risqué : on les a vus mettre des outils chéris par beaucoup au rencart pour moins que ça ! Et quand votre outil disparaît du jour au lendemain, ça fait mal.

Tumblr - Tumblr.com

Je suis souvent étonnée que les gens pensent peu à Tumblr quand ils citent les plateformes de blog : Tumblr est extrêmement puissant, et hyper simple. C'est un turbo de blog, avec énormément de possibilités, entièrement intégrées dans tous les réseaux sociaux, et extrêmement utilisé par les jeunes générations, ce qui devrait en faire un atout pour les marques qui ne s'y sont pas trompées !

Le choix des designs de Tumblr est tellement vaste qu'il faut parfois y regarder de près pour s'apercevoir qu'un site tourne en fait avec ce moteur. L'accent principal de Tumblr est mis sur le partage, et un Tumblr (qui veut dire en quelque sorte "débouler") permet de re-blogger à l'infini, un peu comme un re-tweet. Selon que vous bloguez du texte, de l'image ou du son, la simplicité de la publication est formidable, et il n'y a vraiment jamais besoin de mettre les mains dans le cambouis.

Vous aimerez aussi le fait que les autres réseaux sociaux "poussent" leurs contenus vers Tumblr (c'est aussi vrai pour WordPress), ce qui vous permet de partager vos propres contenus avec un public encore plus grand.

L'inconvénient de Tumblr ? Vous n'avez pas accès au code ou alors de façon très limitée en html, donc si vous êtes partants pour installer vos propres outils, vous ne le pourrez pas. Et parfois, le formatage ne sera pas le résultat auquel vous vous attendiez, et il faudra faire avec.

DotClear - DotClear.org

Comme vous le voyez, il faut se poser des questions en amont, de savoir quel format de blog on est prêt à créer, en fonction de où on veut mener ce blog, et à quelle intention il sert.

Pour ma part, je blogue sur une quatrième plateforme, DotClear, que j'ai choisie parce qu'elle est ouverte comme WordPress, simple comme Blogger, élégante comme Tumblr, et française avec une communauté qui est devenue ma communauté.

A vous de voir ! Quels seront vos choix et vos raisons ? Dites-le nous dans les commentaires ! Au plaisir de vous lire.

Otir

Wednesday, July 20, 2016

Guarana et caféine

Provenant de la forêt amazonienne, la graine de guarana est utilisée depuis toujours par les habitants de la forêt pour ses vertus vitalisantes et régulatrices de l’appétit.  
En effet, le guarana est traditionnellement consommé par les chasseurs de la tribu Guaranis pour favoriser l’endurance et l’énergie, limiter la faim et garder l’esprit vif et dynamique
Aujourd’hui, nous savons que la caféine contenue dans le guarana stimule le système nerveux central ; ce qui a pour effet d’accroître l'attention et d’aider à combattre la somnolence et l'endormissement. Dans un programme de perte de poids, il est primordial d’avoir un maximum d’énergie pour suivre le programme aussi longtemps que nécessaire et atteindre son poids idéal tout en étant actif.

Le guarana aide également à la mémorisation, l’apprentissage et la perception.

L’extrait de guarana est un stimulant de la thermogénèse et donc, de la combustion des calories et des excès de graisses. Cela est précieux lorsque l’on contrôle son apport en calories afin de mincir. La lipolyse est renforcée et stimulée.
L’extrait de guarana favorise également la régulation de l’appétit. Il sera donc plus aisé de choisir des aliments sains et moins caloriques pour mincir facilement et rapidement, tout en restant en forme physique et psychique.
La caféine est généralement déconseillée aux personnes qui souffrent de maladie cardiaque, d’insomnie, de troubles anxieux, d’ulcères gastriques ou duodénaux ou d’hypertension artérielle. Bien sûr, cela n’est pas conseillé à la femme enceinte.
Retrouvez la Guarana et la caféine dans Mix Minceur http://www.vitanutrition.hervem.com
Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez jamais vos médicaments sans l’avis de votre médecin. La santé ne repose pas sur la prise d’un aliment « miracle » mais sur l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain. Si vous êtes diabétique, demandez l'avis de votre médecin

Tuesday, July 19, 2016

Wakamé et fucoxanthine

La wakamé est une algue brune (Undaria Pinnatifida) comestible et très utilisée dans la cuisine chinoise, coréenne et japonaise. 
Elle est particulièrement riche en vitamines et minéraux
La fucoxanthine est un pigment brun de la famille des caroténoïdes. 
Des études japonaises ont démontré que la fucoxanthine stimule la combustion des graisses et donc, favorise la perte de poids. Il semble également que ce pigment puisse limiter la présence de graisses à l’intérieur des cellules graisseuses (adipocytes) en développement.
La fucoxanthine stimule le métabolisme et donc, la capacité naturelle du corps à brûler plus de calories. La graisse corporelle excédentaire est utilisée plus rapidement. Il semble que ce pigment agisse également sur le mauvais cholestérol et sur la régulation du niveau de sucre circulant dans l’organisme.
Retrouvez le Wakamé et la fucoxanthine dans Mix Minceur http://www.vitanutrition.hervem.com
Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez jamais vos médicaments sans l’avis de votre médecin. La santé ne repose pas sur la prise d’un aliment « miracle » mais sur l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain. Si vous êtes diabétique, demandez l'avis de votre médecin

Monday, July 18, 2016

Cacao & théobromine

Le but de l’extrait de cacao est de stimuler la thermogénèse, c’est-à-dire la capacité du corps à brûler des calories pour générer de la chaleur.
Nous avons le métabolisme d’action (bouger, digérer...) et le métabolisme de base (fonctions vitales de l’organisme).
Avec l’âge, le métabolisme de base chute et le corps brûle moins de calories. La fonte musculaire entraine également, une baisse de notre métabolisme. Un régime trop restrictif et privatif génère une baisse de ce précieux métabolisme.

Le mot «théobromine» vient du mot grec qui signifie "nourriture des dieux." La théobromine découverte en 1878 dans le cacao est un inhibiteur de l’enzyme phosphodiestérase qui favorise la lipolyse, donc la combustion des graisses.
La théobromine, bien que plus douce que la caféine et la théine, aide à avoir plus d’énergie et de vitalité qui font rapidement défaut dans une phase de perte de poids. C’est à cet instant que le découragement se fait sentir ; ce qui fait rompre les bonnes habitudes minceur. 
Cette énergie disponible sera propice à la pratique d’une activité physique qui permettra au corps de brûler encore des calories et favoriser les échanges cellulaires. 
Au delà de l’énergie, la théobromine favorise la venue de la bonne humeur ; ce qui parfois, fait défaut aux personnes cherchant à mincir...
Dans une étude publiée dans le numéro de mars 2005 de l ‘« American Journal of Clinical Nutrition », il semble que le cacao riche en théobromine favorise la sensibilité de l’organisme à l’insuline et donc, aide par cet autre procédé, à contrôler ses choix alimentaires et favorise la perte de poids.
Le but est d'associer le cacao et sa théobromine avec d'autres plantes ayant des effets positifs sur la thermogénèse (café vert, guarana, agrumes....), comme dans le produit Mix Minceur
Retrouvez le Cacao et la Théobromine dans http://www.vitanutrition.hervem.com
Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez jamais vos médicaments sans l’avis de votre médecin. La santé ne repose pas sur la prise d’un aliment « miracle » mais sur l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain. Si vous êtes diabétique, demandez l'avis de votre médecin.

Sunday, July 17, 2016

Trouver le réconfort

Vendredi dernier, l'une de mes meilleures amies américaines m'a annoncé le décès de son père. L'enterrement a eu lieu hier et j'ai passé la journée en sa compagnie pour la soutenir. C'était une journée difficile, comme vous pouvez l'imaginer, et j'avais hâte de retrouver ma famille le soir même. Lorsque je suis me suis affalée sur le canapé, cela a ensuite été pour découvrir la nouvelle des attentats de Nice.

Aujourd'hui, j'étais invitée au farmers market de ma ville en l'honneur du 14 juillet. Pour être honnête, je n'avais pas le cœur d'y aller mais, ici, le 15 juillet est un vendredi comme un autre et la vie continue.


Ce matin, j'ai préparé des chouquettes et un gâteau au yaourt myrtilles et coco pour offrir aux visiteurs du marché. Casser un œuf, mesurer la farine, saupoudrer des petits choux de sucre... Chaque étape de chacune des recettes a lentement transformé mon humeur. La pâtisserie comme source de réconfort.

Saturday, July 16, 2016

Gymnéma Sylvestre et acide gymnémique

Le Gymnéma est une plante grimpante des forêts tropicales de l’Inde. Il est aujourd’hui cultivé sous les tropiques pour ses feuilles.
Cette plante est utilisée en médecine ayurvédique depuis plus de 2000 ans, pour réguler le taux de sucre dans le sang. Son nom indien veut d’ailleurs dire “qui détruit le sucre". En effet, le fait de mastiquer la feuille libère des principes actifs qui rendent les papilles insensibles au goût sucré pendant près de 2h.
Le Gymnéma est reconnu également pour faire baisser le niveau de sucre dans les urines. Des essais sur les animaux ont montré que les principes actifs du Gymnéma pouvaient diminuer l’absorption du glucose au niveau de l’intestin. Ces mêmes études montrent que le Gymnéma peut favoriser la production d’insuline et rendre les cellules plus sensibles à l’action de cette hormone.
Le Gymnéma est conseillé lors d’un programme de perte de poids : il régule les envies de sucres et ainsi, favorise les choix d’aliments sains pour l’organisme et non pour réguler le diabète. Si vous souffrez de diabète, demandez l’avis de votre médecin.
En aidant le corps à réguler son niveau de sucre dans le sang, le Gymnéma évite la sensation de fringales après repas et les envies irrésistibles de produits sucrés. La stabilité de la glycémie est une clé pour la perte et le maintien de poids dans le cadre d’un régime où l’apport des calories est contrôlé.
Retrouvez le Gymnéma Sylvestre et acide gymnémique dans  http://www.vitanutrition.hervem.com
Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez jamais vos médicaments sans l’avis de votre médecin. La santé ne repose pas sur la prise d’un aliment « miracle » mais sur l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain. Si vous êtes diabétique, demandez l'avis de votre médecin.

Thursday, July 14, 2016

Café vert & Acide chlorogénique

Le caféier donne des fruits rouges vifs. Dans ces fruits se cachent deux graines vertes. Contrairement au café que l’on consomme en boisson, le café vert n’est pas torréfié. Cette non-torréfaction fait une grande différence car la torréfaction détruit l’acide chlorogénique. Cet acide est un puissant antioxydant : il protège nos cellules contre les substances nocives et le vieillissement. La perte de poids entraine la libération de substances nocives qui étaient jusque là, piégées dans la graisse. 
Le café vert fait bien plus que protéger notre corps de ces substances, il en favorise également l’élimination ! C’est un grand épurateur de l’organisme, il est également diurétique et agira ainsi sur les oedèmes et la cellulite.
Il semble que cet acide chlorogénique empêche l’assimilation du sucre au niveau de l’intestin ; ce qui en fait naturellement un allié précieux dans tout programme de perte de poids.
De plus, le café vert, dans sa globalité (acide chlorogénique, caféine...) favorise la thermogénèse et donc, la lipolyse. Plus de graisses sont ainsi consommées et détruites. Ce processus entraine de fait plus d’énergie pour le corps et l’esprit. Le café vert permet donc de perdre du poids plus facilement tout en faisant l’expérience de plus d’énergie et de vitalité.
Retrouvez le café vert et l'acide chlorogénique dans Mix Minceur http://www.vitanutrition.hervem.com
Ces informations ne remplacent pas l’avis d’un médecin. N’arrêtez jamais vos médicaments sans l’avis de votre médecin. La santé ne repose pas sur la prise d’un aliment « miracle » mais sur l’adoption d’une alimentation équilibrée et d’un mode de vie sain. Si vous êtes diabétique, demandez l'avis de votre médecin.

Thursday, June 30, 2016

Chérir son audience

Marcos, Robin et Isaac de la plantation de cacao Ucayali au Pérou
157 : c'est le nombre de vues de ma 31ème revue de tablette de chocolat sur YouTube. Celle-ci mettait en avant une tablette un peu particulière puisqu'elle était réalisée à partir des fèves de la seule plantation de cacao située dans la région d'Ucayali au Pérou, une région plus connue pour la culture d'une certaine substance illicite que pour celle de son cacao. Un petit chocolatier de la région de Los Angeles, LetterPress Chocolate, avait acheté les fèves issues de la première récolte de la plantation à l'automne dernier et j'ai eu la chance de figurer parmi les toutes premières dégustatrices des tablettes. Vous pouvez en voir ma revue en anglais dans la vidéo ci-dessous.


Samedi dernier, j'assistais pour la première fois à une réunion de la Fine Chocolate Industry Association à New York. Cinq minutes après avoir récupéré mon badge, Robin, l'homme barbu au à droite sur photo en haut est venu me tendre la main en me disant qu'il me connaissait. Je l'ai regardé d'un air incrédule avant qu'il ne m'explique qu'il est l'un des trois membres de la plantation d'Ucayali. Il m'a remerciée pour la vidéo et, les mains tremblantes, a commencé à me montrer les photos de leur plantation péruvienne avant de me proposer de visiter leur plantation au Pérou ! Nous étions tous émus, il est en effet très rare que les producteurs de fèves goûtent aux tablettes réalisées à partir des fruits de leur récolte et rencontrent les consommateurs comme vous et moi. Pour une chocophile comme moi, le moment était tout simplement magique. 

Marcos et Isaac de la plantation Ucayali
Il m'arrive sûrement comme à vous de me lamenter de n'avoir "que" 3 inscrits à ma séance dédicace, 80 abonnés sur Instagram ou 10 personnes sur ma newsletter. Samedi, cette rencontre m'a rappelée qu'il est important d'être reconnaissant pour chaque abonné, " likeur" et lecteur. On ne mesure pas toujours l'impact de ses mots, photos ou de son travail et il suffit d'une rencontre comme celle que j'ai faite samedi pour se souvenir que la vraie mesure du succès, c'est vraiment l'impact de notre travail sur la vie des autres et qu'il suffit de toucher une personne pour que nos efforts trouvent leur sens.

Friday, June 10, 2016

14

Le lundi 10 juin 2002, je traversais l'Atlantique pour la toute première fois pour rejoindre mon premier emploi de jeune diplômée. Je portais des Camper's rouges, un imper Etam écru et des lunettes qui me tombaient sur mon nez. En soute, deux valises remplies de vêtements et bien sûr aussi d'albums photo. En cabine, un sac à dos Eastpak noir, souvenir de mes années d'étudiante, dans lequel j'avais glissé une trousse de toilettes blanche couverte d'ours bleus, un lecteur CD, des compils Inrocks et deux cadeaux de mon ami Serge : le premier CD de Vincent Delerm et Une parfaite journée parfaite, l'un des premiers livres de l'écrivain Martin Page.

N'importe quel expat vous le dira, les premiers jours dans un nouveau pays sont particulièrement éprouvants. Tous les soirs, en rentrant du travail, j'essayais de trouver du réconfort en écoutant Vincent Delerm avant de me retrouver dans le personnage du livre de Martin Page qui se suicidait à la fin de chaque journée. Pendant des jours, je me suis accrochée à ces morceaux de culture comme un naufragé à une bouée et puis, petit à petit, j'ai commencé à apprivoiser ma nouvelle vie. J'ai fait la connaissance de Jonathan, qui m'a fait remarquer que Vincent Delerm chantait faux, j'ai découvert la chick lit' américaine (littérature pour femme), que j'adore, et j'ai commencé à aimer ma nouvelle vie américaine.

Quand j'ai compris que je ne retournerais pas vivre en France, j'ai eu peur de perdre un peu de cette Estelle. 14 ans plus tard, je suis rassurée : j'ai gardé mon goût pour les chaussures rouges, les livres de Martin Page et les compils des Inrocks. Pourvu que ça dure.


Tuesday, May 31, 2016

L'enthousiasme de la création


Il y a un an, peu de temps après avoir remis en question l'existence même du blog, je décidais d'y reprendre un rythme de publication régulier. C'était un peu étrange de revenir ici après plusieurs mois d'absence, un peu comme quand on retrouve sa meilleure amie après de longues années sans nouvelles. Les souvenirs de bons moments ne suffisent pas à maintenir une amitié en vie, il faut lui définir un nouveau cadre, en accord avec ce que chacune est devenue.

Je dis souvent que la création aime se nourrir d'enthousiasme. Naturellement, et cela ne devrait pas me surprendre, ce qui m'enthousiasmait il y a 12 ans ne m'enthousiasme plus de la même façon aujourd'hui. Si mon amour de la cuisine et des bons plats est resté intact, mon angle d'approche, lui, s'est peu à peu précisé. J'ai appris à délaisser les restaurants pour les coffee shops, les scones et les muffins pour le chocolat. Plus précisément, je me suis passionnée pour les femmes et les hommes qui se cachent derrière mes produits préférés. Lorsque mon chemin a croisé le leur, j'ai voulu donner la parole à Guenièvre, Alain et Mackenzie. Leur point commun ? L'amour des bonnes choses, l'enthousiasme pour leurs produits et le courage de donner vie à leurs rêves.

En racontant leur histoire, ce n'est pas seulement leur travail que j'ai souhaité faire connaitre, c'est aussi leur passion, leur courage et leur détermination que j'ai souhaité transmettre. Beaucoup pensent, à tort, que la création est le simple fruit de la rencontre entre le talent et l'inspiration, alors qu'il ne s'agit que d'un point de départ. Ce que je souhaite vraiment partager, c'est tout le travail qui se cache derrière la création : la naissance d'une idée, les brouillons, les ratures, les moments de doute et de découragement, comme les grands moments de joie et de satisfaction. Bref, c'est sur tout le processus créatif, suivi du travail essentiel de promotion, que je souhaite lever le voile.

Il m'a fallu du temps - 18 mois - à m'autoriser à changer de cap. Grâce à mon livre, j'ai renoué un lien avec ma communauté d'expatriés français aux Etats-Unis et je me suis longtemps sentie obligée d'entretenir le lien avec cette audience par l'intermédiaire de ce blog. Une sorte de loyauté vis-à-vis de cet espace, en somme, car c'est ici que tout a commencé. Dans les faits, j'ai simplement investi dans d'autres plateformes qui me permettent d'échanger de manière plus rapide et spontanée que le blog.

Aujourd'hui, c'est sur la page Facebook et, surtout, sur la newsletter du blog que je partage photos, recettes et articles relatifs au domaine de l'alimentation aux Etats-Unis. J'ai également créé deux groupes pour favoriser le dialogue avec mes lecteurs : Professionnels de l'alimentation aux Etats-Unis et Bons plans gourmands aux Etats-Unis. Je vous invite naturellement à m'y rejoindre.

Mon blog va donc continuer son évolution, il changera peut-être de nom, de plateforme. En attendant, je continuerai d'offrir mes conseils pour lancer son blog (il y aura des guest posts tout au long de l'été et le reste de l'année, à commencer par deux blog posts pour vous aider à choisir la bonne plateforme pour votre blog) et continuer à explorer le thème de la création. Je suis en train de boucler un article sur le processus créatif derrière la couverture du guide de survie, j'espère que cela vous plaira. Le chemin vers la création n'est pas linéaire, il est fait de détours, de doutes, d'impasse et de demi-tours. Bizarrement, c'est lorsqu'on décide de jeter sa carte à la rue qu'on trouve sa destination.

Tuesday, May 10, 2016

En 2016, je (re)lance un blog - 5ème partie : construire une audience

Avec mon amie Jie @intheeye, ma première rencontre Instagram
Avril 2015
Ce billet est le cinquième d'une série d'articles destinée à vous guider dans le lancement de votre blog. Je vous apprendrai notamment à définir une stratégie digitale pour faire connaitre votre blog dès son lancement. En attendant, je vous invite à rejoindre le groupe d'entraide sur Facebook et parcourir les premiers articles de la série.

Depuis janvier, si je vous invite à vous interroger sur votre mission, vos motivations et vos objectifs c'est parce que je veux vous encourager à voir grand et ne pas vous enfermer dans un cadre, celui de blogueuse ou blogueur.

La question n'est pas d'avoir un blog ou pas, la vraie question est vraiment de savoir : qu'est-ce que je veux apporter au monde ? Quel est mon message ? Comment puis-le partager avec le plus grand nombre ?

Lorsque le message est défini, c'est à vous de réfléchir à toutes les manieres de partager le-dit message, en voyant au-delà du blog et d'aller là où se trouve votre audience. Et pour réussir à faire entendre son message, il faut une audience engagée, et pour avoir une audience engagée, il faut reussir à se rendre attachant(e) !

Le blog est un moyen seulement de partager son message mais réfléchissez à la manière dont les personnes découvrent votre blog s'ils ne font pas appel aux réseaux sociaux : les moteurs de recherche. Réfléchissez un instant à la manière dont vous utilisez les-dits moteurs : dans mon cas, j'ai une question, je cherche une reponse, je picore du contenu et je ne reviens pas sur le blog/site qui m'a livré l'info à moins que je ne m'inscrive sur newsletter du blog. Il n'y a rien de mal à cette manière de consommer du contenu mais, en ce qui me concerne, je veux construire quelque chose sur le long terme : le nombre de lecteurs qui reviennent sur mes pages est plus important pour moi que le nombre de visites absolue, ma priorité étant de tisser des liens avec mon audience. Et pour atteindre cet objectif, j'ai investi dans les réseaux sociaux : sans grande surprise, je suis donc très active sur Facebook et Instagram.

Si je suis fan de ces plateformes, notamment d'Instagram, c'est parce qu'elles me permettent d'atteindre mes objectifs de faire connaitre 1) mon livre et 2) ma passion pour le chocolat, de manière bien plus efficace qu'un blog. La puissance des médias sociaux en général et d'Instagram en particulier, c'est la rapidité avec laquelle il est possible de partager son message et, surtout, SURTOUT, de créer des liens avec la communauté d'utilisateurs d'une manière bien plus efficace qu'un blog seul, en particulier quand on vient tout juste de le lancer. Tisser ces relations avec son audience est très important !

"J'ai déjà un blog, dois-je investir sur Instagram ?"

Coach culinaire à Madrid, c'est la question que Thècle a récemment posée sur mon groupe Facebook réservé aux aspirants blogueurs. Je l'ai alors invitée à s'interroger sur l'objectif de son blog : s'agit-il d'abord d'un outil de promotion ? D'un endroit où consigner ses recettes ? Est-elle satisfaite de son trafic ? Si l'objectif du blog est de promouvoir son activité professionnelle, mon conseil serait de réflechir à tous les moyens disponibles pour atteindre cet objectif car, je ne cesse de le répéter, mais bloguer est une activité chronophage !

Si sa clientèle visée est francophone et locale, pourquoi ne pas rejoindre un groupe d'expatriés francophones ? Sur le web, je recommande d'abord d'investir sur une à deux plateformes de médias sociaux, ma préférence allant pour Facebook et Instagram. Sur Facebook, les groupes constituent d'excellents endroits où promouvoir son travail. Instagram est quant à elle une platforme visuelle sur laquelle il est faceile et rapide de poster. Les utilisateurs y sont très engagés et, en postant régulièrement et en faisant une bonne utilisation de de hashtags adaptée à l'audience visee, on peut construire son audience plus rapidement qu'avec un blog, surtout lorsqu'on lance tout juste son activité. Il y a un côté statique sur le blog qui, pour moi, n'invite pas forcément à la conversation. En réussissant à se faire connaitre sur Instagram, ce sera plus facile de rediriger ton audience sur ton blog avec le temps.

A lire également, 30 Ways to Build the “Know, Like, and Trust” Factor that Grows an Audience car c'est bien là le nerf de la guerre ! Et vous, avez-vous investi dans une plateforme comme Instagram ?

Monday, April 18, 2016

En 2016, je (re)lance un blog - 4ème partie : quels sont vos objectifs ?

En 2006, je faisais la connaissance des francophones de ma région via mon blog. En 2016, je les rencontre grâce à Facebook ! Ces femmes pleines de talent sévissent actuellement sur mon groupe Facebook destiné aux aspirants blogueurs. Je suis tout à gauche, aux côtés de Marine de Flying to the USA, Audrey de Little Normandy, Allons-voir si l'Amérique, ainsi que d'Aurélie de Naturophila.

Ce billet est le quatrième d'une série d'articles destinée à vous guider dans le lancement de votre blog. Je vous apprendrai notamment à définir une stratégie digitale pour faire connaitre votre blog dès son lancement. En attendant, je vous invite à rejoindre le groupe d'entraide sur Facebook et parcourir les premiers articles de la série.

En janvier, nous avons etudié la question de la mission et des motivations. Aujourd'hui, je voudrais vous demander réfléchir à vos objectifs. Nourrir un blog demande du temps, parfois aussi de l'argent, mais que souhaitez-vous souhaitez exactement en retirer ? Tout dépend de vous : il n'y a ni bonne, ni mauvaise reponse, l'important étant d'être en accord avec soi-même. Votre objectif peut être simple - garder le contact avec votre famille, si vous êtes expat, faire connaitre un mode d'alimentation - ou plus ambitieux - avoir un blog influent, s'imposer comme expert dans une industrie. N'ayez surtout pas peur, ni honte d'être ambitieux, laissez-vous rêver grand, vos objectifs n'appartiennent qu'à vous !

Munissez-vous donc d'une feuille de papier et d'un crayon et prenez quelques instants pour définir vos objectifs en tant que blogueur. Qu'est-ce que vous souhaitez accomplir grâce à votre blog et, plus concrètement, comment en allez-vous mesurer le succès ?

En fonction de ce que vous souhaitez accomplir, vous attacherez le succès de votre aventure bloguesque à un nombre de visites sur une période de temps donnée, à un nombre de partage de billet, à un objectif personnel (un billet qui a su retranscrire correctement vos émotions), peut-être que vous souhaitez passer à la télé ! Si votre blog a pour but de promouvoir un produit ou un service, peut-être que vous en definirez le succès par le nombre de nouveaux clients que celui-ci vous permettra de gagner. Une chose est sûre : votre définition du succès n'appartient qu'à vous et vous devrez vous sentir en phase avec celle-ci.

Une petite anecdote à ce sujet. Il y a 11 ans, lorsque les journalistes ont commencé à se pencher sur le phénomène des blogs mais qu'il n'y en avait beaucoup moins qu'aujourd'hui, ma trombine et mon blog avons été mis en avant dans plusieurs magazines (Elle, Marie-Claire, Internet Pratique). Plus tard, je suis même passée à la radio (j'ai parlé à Julie Andrieu !). A l'époque, j'ai vraiment cru que j'avais atteint mon objectif et que le monde allait changer. Dans les faits, je me suis rendu compte que voir ma tête sur papier glacé ne me faisait absolument RIEN et que le fait de recevoir le magazine français aux Etats-Unis me donnait bien plus de plaisir que de m'y retrouver. Cela m'a alors permis de prendre une certaine distance avec mes statistiques et de m'interroger sur ma propre définition du succès.

Aujourd'hui, mon blog me permet de poursuivre la discussion avec les lecteurs du Guide de survie alimentaire aux Etats-Unis et il s'agit également d'une plateforme d'experimentation  pour mes projets d'ecriture. Pour être honnête, j'ai plusieurs fois remis en question mon envie de poursuivre l'aventure bloguesque : bloguer est une activité incroyablement chronophage et j'obtiendrai de meilleurs résultats en terme de visibilité en investissant sur Instagram, qui est une plateforme bien plus efficace pour se faire connaitre, ou en configurant une pub Facebook (je l'ai déjà fait aussi).

Si j'ai décidé de poursuivre l'aventure, c'est que le blog reste avant tout une plateforme qui me permet d'écrire en français. J'ai passé plus d'un tiers de ma vie aux Etats-Unis et je m'exprime avec beaucoup plus de facilité en anglais qu'en français. Ca me fend le cœur ! Je veux pouvoir traduire mes émotions avec autant d'exactitude en français qu'en anglais et c'est pour ça que je continue d'investir dans mon blog. Le succès, pour moi, c'est de réussir à exprimer mes emotions comme je l'avais fait dans ce billet (l'un de mes préférés).

Oh et pour en revenir aux magazines... Je ne vais pas mentir : ça fait toujours son petit effet sur les collègues de dire qu'on a été dans le "French Marie Claire", il faut bien profiter quand même ;)

A votre tour : quels sont vos objectifs en tant que blogueur/blogueuse ?

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